L'autopsie de la petite Rose a lieu ce vendredi matin dans les Vosges, trois jours après la mort de la fillette. L'examen permettra de savoir si elle a été abusée. Le principal suspect dans cette affaire, un adolescent de quinze ans, a été mis en examen et placé en détention provisoire jeudi soir. Le voisinage décrit un enfant dérangé, avec un père alcoolique et une mère présentant une déficience intellectuelle. Une expertise psychiatrique de l'adolescent a conclu à une dangerosité pour les autres et une altération du discernement. Mais qu'est-ce que cela signifie ?
Discernement supprimé ou altéré ?
Pour comprendre, parlons du discernement. Il pose la question de la capacité ou non du suspect à se rendre compte de son acte au moment des faits, entre autres sa capacité à faire la différence entre le bien et le mal.
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Premier cas, si l'analyse psychiatrique démontre un discernement complètement supprimé, on parle alors de démence complète, d'abolition du discernement. L'auteur des faits est alors considéré comme pénalement irresponsable, cela signifie qu'il ne peut ni être reconnu coupable ni être condamné à une peine de prison.
Le second cas concerne l'altération du discernement, ce qui est le cas dans cette affaire de la petite Rose. Il se peut qu'au moment des faits, le trouble psychique n'ait duré qu'un moment. Dans ce cas, l'auteur des faits reste pénalement responsable et peut être condamné à une peine de prison.