Invité exceptionnel de Wendy Bouchard mardi, au moment où les dépouilles de Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello, les deux commandos de marine tués en libérant des otages au Burkina Faso, étaient transportées aux Invalides, le général d'armée Benoît Puga et ancien commandant des forces spéciales entre 2004 et 2007 revient sur la culture de la confidentialité au sein des forces spéciales françaises.
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"Le succès des forces spéciales vient de la confidentialité de leurs missions", explique d'emblée l'ancien chef d'état-major de Nicolas Sarkozy et François Hollande au micro d'Europe 1. "Les hommes agissent avec un effectif très faible de façon à créer la surprise", ajoute-t-il. Mais parfois, cela ne suffit pas.
"On ne pleure pas Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello, on les honore"
"Une mission militaire n'obéit pas à des règles scientifiques pures, ce n'est pas une vérité arithmétique et il y a toujours une part d'incertitude. D'abord parce qu'on a à faire à un adversaire qui se bat lui aussi, et qui peut quelques fois nous surprendre. Et puis parce que vous avez beau avoir les le meilleur équipement, suivi le meilleur entraînement, on peut se retrouver en face de quelqu'un de plus habile, de plus rapide", déroule celui qui a été nommé en 2016 grand chancelier de la Légion d'Honneur.
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Quant à l'hommage national rendu ce mardi aux Invalides, le général Benoît Puga précise qu'"on ne pleure pas Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello, on les honore". "Il y a du chagrin, de la peine, mais pas de désarroi", assure-t-il. "Et c'est aussi une énorme fierté pour les frères, sœurs, camarades, d'avoir quelqu'un qui a été jusqu’au bout de son engagement. On dit qu'il n'y a pas plus grande preuve d'amour que de donner sa vie pour ceux que l'on aime, il en ont fait la démonstration".