Vêtue d'un blazer et de lunettes noires, Emmanuelle Bach, la fille du défunt Jean-Pierre Elkabbach qui s'est éteint ce mercredi, ouvrait la cérémonie ce vendredi après-midi. "Merci pour nos rires, nos larmes, main dans la main ensemble, toujours. Je mesure la dimension de ce qu'il a fait. Je comprends les sacrifices pour l'excellence et je saisis enfin qu'ils n'ont pas été vains. Alors mon cœur brisé s'apaise. Adieu papa", a-t-elle soupiré, la gorge serrée.
"C'était un très bon journaliste"
Dans l'assemblée des obsèques au cimetière du Montparnasse pouvaient être aperçus François Hollande, Alain Duhamel ou encore Michel Drucker. Tous sont venus dire au revoir à Jean-Pierre Elkabbach une dernière fois. Parmi eux, Claude Guéant, l'ancien ministre de l'Intérieur, se souvient d'un journaliste méticuleux et brillant. "À dix heures et demie du soir, Jean-Pierre Elkabbach m'a demandé si je pouvais passer un moment avec lui pour préparer l'interview du lendemain. J'ai trouvé ça fantastique, on a passé une heure ensemble et ça témoigne d'un professionnalisme, d'une recherche constante aussi de la vérité et de ce qui est important dans la vérité", a-t-il confié.
Et en retrait, se trouvaient aussi des auditeurs et téléspectateurs, venus saluer ce "grand homme des médias" selon Charles. "C'est surtout les interviews avec Marchais quand il disait 'taisez-vous' et puis 'moi aussi j'ai un cerveau'. C'était un très bon journaliste", s'est-il souvenu avec nostalgie. Et pas de doutes pour Charles, lui ni personne, ne pourra oublier Jean-Pierre Elkabbach.