Mutilations de chevaux : le mystère reste entier malgré un premier portrait-robot
Alors que des chevaux, des poneys ou des juments ont été victimes de mutilations dans une dizaine de départements en France, le portrait-robot d'un agresseur présumé circule depuis jeudi, après une attaque dans un refuge de l'Yonne. Toutefois, aucun indice ne permet pour l'heure de faire le lien entre les différents dossiers.
Une "mobilisation de tous les services pour que justice passe". C'est la promesse qu'a faite le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie, lors d'une visite dans un centre équestre de Saône-et-Loire, vendredi. Cet établissement a été touché par l'une des nombreuses attaques de chevaux qui se multiplient en France ces dernières semaines . Le mode opératoire est souvent le même : les bêtes sont attaquées la nuit, lorsqu'elles sont dans les champs, et sont affreusement torturées. Chevaux, poneys ou juments voient leur oreilles coupées, leurs jambes lacérées ou leur museau tranché, parfois avec une précision chirurgicale.
Des attaques difficiles à relier les unes ou autres
Selon le ministre de l'Agriculture, Julien de Normandie, au total, "plus d'une trentaine de cas dans plus d'une dizaine de départements" ont été recensés ces dernières semaines, et le phénomène s'est accéléré cet été. Mais les indices restent peu nombreux autour de ces attaques. Il est impossible d'établir un lien entre tous les cas, alors que l'ensemble de la France de la Bretagne au Pays Basque, est touchée. En Île-de-France, dans le Jura ou le Vaucluse aussi. Bref, la liste des régions et des département touchés est longue.
Il y a même parfois plusieurs attaques la même nuit, avec des distances telles que les auteurs ne peuvent pas être les mêmes. Leur identité reste un mystère. Un signalement, néanmoins, pourrait peut-être faire avancer l'enquête, celui du président d'un refuge pour animaux de l'Yonne, qui est intervenu en début de semaine, en pleine nuit, pour empêcher deux hommes de lacérer deux poneys. Il a été blessé, mais a pu voir l'un de ses agresseurs. Depuis jeudi soir, un portrait-robot de l'homme circule. Tous les professionnels équestres sont sur leur garde.