Publicité
Publicité

Migrants naufragés au large de Calais : «Ça ne pouvait qu'arriver !»

Arthur Peirera, Ugo Pascolo - Mis à jour le . 1 min

Après l'annonce de la mort de 27 migrants dans le naufrage d'une embarcation au large de Calais ce mercredi, Claire Millot, de l'association Salam est en colère. Pour elle, ce drame ne pouvait que finir par se produire. Elle appelle au micro d'Europe 1 à un véritable accueil des migrants.

"On est effondré, mais aussi en colère." Après l'annonce de la mort de 27 migrants dans le naufrage d'une embarcation au large de Calais ce mercredi , Claire Millot, de l'association locale Salam, ne cache pas son émotion au micro d'Europe 1. "Quand on voit comment ils embarquent, dans des petites embarcations surchargées sur une mer glacée, ça ne pouvait qu'arriver ! Forcément, ce n'est plus l'été et quand on tombe à l'eau, on meurt de froid, le froid vous saisit", rappelle la secrétaire générale de l'association qui agit pour les migrants. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Ce sont des gens comme vous et moi"

"Une chose que l'on oublie trop, et aujourd'hui la réalité nous revient en pleine figure, c'est que ce sont des gens comme vous et moi. Il faut les accueillir", plaide-t-elle. "Il faut créer des centres d'accueil sur le littoral et leur offrir un accueil en France. Il faut arrêter de faire semblant, on ne les met pas à l'abri comme l'a affirmé le préfet du Nord [Pierre-Mathieu Joubert, ndlr]".

Le naufrage de migrants le plus meurtrier depuis 2018

Ce drame, qualifié de "tragédie" par le Premier ministre Jean Castex , est le plus meurtrier depuis l'envolée en 2018 des traversées migratoires de la Manche, face au verrouillage croissant du port de Calais et d'Eurotunnel emprunté jusque-là par les migrants tentant de rallier l'Angleterre. "Mes pensées vont aux nombreux disparus et blessés, victimes de passeurs criminels qui exploitent leur détresse et leur misère", a ajouté Jean Castex dans un message publié sur Twitter, en assurant suivre "la situation en temps réel".

Cet article vous a plu ? Vous aimerez aussi...
Recevoir la newsletter Société
Plus d'articles à découvrir