Trois personnes ont été condamnées lundi par le tribunal correctionnel de Nantes à des peines de "5 ou 6 mois" de prison avec sursis pour "violences volontaires sur personnes dépositaires de l'autorité publique", a annoncé dans un communiqué lundi soir le procureur général près la cour d'appel de Rennes, faisant état de nouvelles interpellations.
Ces trois personnes faisaient partie d'un groupe de sept, interpellées pour six d'entre elles durant la manifestation de samedi dernier à Nantes en soutien aux zadistes de Notre-Dame-des-Landes. Les quatre autres personnes, interpellées pour des faits similaires, ont demandé un délai pour préparer leur défense et seront jugées fin mai. L'une de ces personnes a été maintenue en détention dans l'attente de ce procès et les trois autres ont été laissées en liberté sous contrôle judiciaire avec interdiction de paraître à Nantes ou dans le département de Loire Atlantique, précise le communiqué du procureur général.
Trois autres comparutions mardi. Par ailleurs, indique-t-on de même source, trois personnes interpellées dimanche matin dans la zone de Notre-Dame-des-Landes, comparaîtront mardi devant le tribunal correctionnel de Nantes pour "violences volontaires sur personnes dépositaires de l'autorité publique". Elles ont été placées en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention dans l'attente de leur comparution.
Deux mineurs mis en examen. De leur côté, deux mineurs âgés de 15 ans ont été mis en examen lundi par le juge des enfants de Nantes notamment "pour des faits de participation à un attroupement malgré sommations". Ces mineurs ont fait l'objet d'une mesure de réparation pénale, selon le communiqué. Enfin, quatre autres personnes ont été interpellées dimanche, à 19h45, dans la zone de Notre-Dame-des-Landes pour des "violences aggravées". Leur garde à vue a été prolongée par le parquet de Saint-Nazaire et elles devraient être déférées mardi "dans la perspective d'une comparution immédiate devant le tribunal correctionnel", indique le procureur général. De plus, deux autres ont été interpellées lundi matin dans la zone relevant du tribunal de grande instance de Nantes et étaient toujours en garde à vue lundi soir.