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Notre-Dame-des-Landes : Valls recadre (encore) Royal

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
"Si violence il y a, elle ne vient pas de l'Etat", a promis Manuel Valls.
"Si violence il y a, elle ne vient pas de l'Etat", a promis Manuel Valls. © FRANCOIS GUILLOT / AFP

Le Premier ministre a indiqué mardi que l'évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes restait la "priorité" de l'Etat.

L'évacuation des opposants au futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes , en Loire-Atlantique se fera comme prévu, a répété mardi Manuel Valls, en soulignant que l'opération serait "périlleuse". Le Premier ministre, qui s'exprimait lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, a en outre implicitement rappelé à l'ordre la ministre de l'Environnement Ségolène Royal qui a estimé dans Le Journal du Dimanche qu'il valait "mieux arrêter les frais" sur ce projet .

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Risque de violence. "Quand le peuple se prononce après que toutes les procédures de droit ont été respectées [...], la décision, elle doit s'appliquer", a-t-il souligné. "Le calendrier sera respecté : évacuation pour que les travaux de préparation puissent se faire et pour que les travaux pour ce nouvel aéroport puissent se faire", a poursuivi le Premier ministre. "Nous savons que cette opération d'évacuation sera périlleuse et risquée. [...] Si violence il y a, elle ne vient pas de l'Etat. La seule violence qui vienne, elle est aujourd'hui de ces groupes zadistes", a-t-il estimé.

L'action de l'Etat. "Donc raison de plus pour ne pas céder à la violence, raison de plus [...] pour préparer cela avec précision et méticulosité, raison de plus pour ne pas apporter des paroles qui perturbent l'action de l'Etat", a-t-il ajouté à l'adresse de Ségolène Royal.