Une alerte au tsunami a été émise puis levée mercredi après un violent séisme au large de l'archipel français de Nouvelle-Calédonie, où les autorités ont appelé les habitants à se mettre en sécurité.
Des habitants invités à se mettre à l'abri. Des vagues mesurant au maximum deux mètres ont été observées, sans provoquer de dégâts, ni de victimes, a indiqué la sécurité civile. "Les observations et les relevés de terrain confirment que l'intensité du tsunami est en forte diminution et qu'il ne présente plus de risque majeur pour la population", a annoncé la sécurité civile, précisant que l'alerte était levée à 18h20 (heure locale).
Les Néo-Calédoniens avaient reçu des textos leur demandant de se mettre immédiatement à l'abri tandis que le PTWC mettait en garde contre des vagues de tsunami pouvant aller jusqu'à trois mètres. Des habitants de l'archipel et du Vanuatu voisin ont cependant déclaré qu'ils n'avaient pas ressenti le tremblement de terre. Au Vanuatu, les sirènes d'alerte au tsunami n'avaient pas été déclenchées dans l'immédiat.
Un épicentre à 300 km de Nouméa. "Sur la foi des paramètres sismologiques préliminaires", de "dangereuses vagues de tsunami sont possibles sur les côtes situées dans les 1.000 kilomètres de l'épicentre du tremblement de terre", a prévenu le PTWC. Selon l'Institut d'études géologiques des États-Unis (USGC), la profondeur du séisme a été mesurée à 10 kilomètres et était de magnitude 7,5. L'épicentre se situait à environ 300 kilomètres à l'est de Nouméa. Le séisme a été suivi de plusieurs répliques.
Une alerte de trois heures. L'alerte a duré environ trois heures mercredi après-midi et a notamment concerné le littoral de la côte est de l'archipel, l'île des Pins et les îles Loyauté, après un séisme de magnitude 7,7 sur l'échelle de Richter à 160 kilomètres au large de Maré.