Nouvelles technologies, exploration, eau... La mission IM-2 décolle vers la Lune avec de nombreux engins à tester
L'exploration spatiale revient au cœur de l'actualité scientifique. La mission IM-2, de l'entreprise Intuitive Machines, doit décoller ce mercredi du Kennedy Space Center, en Floride. L'objectif est de continuer à chercher des traces d'eau sur notre satellite ainsi que de tester des technologies essentielles pour les prochaines missions habitées.
La Lune continue de faire rêver les hommes. Ce mercredi, la mission IM-2 doit décoller du Kennedy Space Center, à Cap Canaveral, en Floride, à bord d'une fusée Falcon 9, de l'entreprise du milliardaire Elon Musk, SpaceX. Dans le cadre des missions commerciales privées (CLPS) de la Nasa pour l'exploration de la Lune, Intuitive Machines souhaite retourner sur le satellite de la Terre, un an après une première mission qui s'était soldée par un demi-échec.
La mission IM-1 avait fait d'Intuitive Machines la première société privée à se poser sur la Lune, en février 2024. Mais son arrivée sur la Lune ne s'était pas bien passé, l'alunisseur ayant basculé sur le côté, cassant un de ses six pieds, réduisant sa durée de fonctionnement. Mais cette mission avait tout de même permis d'acquérir de nombreuses données de vol, mais aussi scientifiques.
Une mission ultra-connectée
Dans la fusée Falcon 9, on retrouve l'atterrisseur Nova-C, baptisé pour cette mission Athena, embarque avec lui plusieurs appareils, aussi appelés "charges utiles", qui doivent permettre de tester la mobilité sur la Lune, la recherche de l'extraction de ressources, comme des sources d'eau "vitales pour des infrastructures durables" sur notre satellite, explique l'entreprise.
C'est pour cela qu'Athena transporte Trident, un instrument de forage qui pourra percer le sol lunaire jusqu'à un mètre de profondeur. Et le spectromètre de masse, Msolo, sera lui chargé d'analyser la matière qui sortira de ce forage "pour démontrer la technologie nécessaire à la détection des substances volatiles essentielles, comme l'eau et le CO2", précise Intuitive Machines.
Installation d'un réseau 4G
Hopper, un petit drone propulseur également surnommé Grace, sera également du voyage. Ce dernier pourra explorer les environs du lieu d'atterrissage en réalisant une série des bonds. Deux rovers seront également largués et auront pour objectif de prendre des images du sol lunaire.
Certains de ces outils seront connectés entre eux et en transmettront leurs données grâce à un rover équipé par la firme Nokia d'un réseau 4G/LTE. L'objectif est de tester cette technologie cellulaire de communication, faite pour résister à des conditions rudes et essentielles pour les futures missions habitées.
Cette mission doit décoller ce mercredi aux alentours de 19 heures, (1 heure du matin jeudi, heure française). Après plusieurs jours de voyage jusqu'à la Lune, Nova-C atterrira, après avoir passé trois jours en orbite lunaire, au pôle Sud de notre satellite. L'alunisseur aura dix jours de fonctionnement avant que la nuit tombe dans cette zone.
