«On a surtout besoin d'aller en vacances» : ces Français qui partent malgré l'inflation
Alors que l'inflation s'attaque durement au portefeuille des Français ces dernières semaines, plusieurs d'entre eux font de tout de même le choix de partir en vacances, quitte à réduire le budget et se serrer la ceinture au retour. Europe 1 a recueilli plusieurs témoignages à la gare Montparnasse à Paris.
Partir en vacances malgré l'inflation . Voilà l'équation difficile que beaucoup de Français tentent tout de même de résoudre. Alors que la hausse des prix, qui flirte avec les 6%, met à mal le portefeuille des Français, nombre d'entre eux se sont adaptés pour profiter au mieux du repos estival.
"On a surtout besoin d'aller en vacances donc on fera avec les moyens du bord. Moi, j'ai deux enfants donc de toute façon, on va forcément en profiter", témoigne ce père de famille au micro d'Europe 1 tandis que cette maman prévoit de réduire la voilure sur les dépenses, une fois sur place. "On fera peut-être plus attention sur les sorties ou les restaurants par exemple. Je suis maman d'un petit garçon et c'est vrai que quand j'entends tous ses copains, copines qui disent qu'ils vont partir en vacances, ça fait un peu mal au cœur quand on ne sait pas si l'on va pouvoir lui payer des vacances", confie-t-elle.
Réduire la durée des vacances ou opter pour le système D
Pour d'autres, c'est la durée des vacances qui a été réduite. "On a pris qu'une semaine, on fait un peu plus attention. On a mis un peu d'argent de côté pour les vacances", raconte cet homme. "Cette année, ça va être une semaine au lieu de deux. Et ce sera vraisemblablement le camping en toile de tente pour changer de la location qui coûte un peu plus cher", développe cette femme.
Autre solution : opter pour le système D afin de contrôler les dépenses . "Le budget est serré tous les ans, cette année encore plus. Mon mari aménage notre Trafic (véhicule utilitaire, NDLR) pour qu'il puisse nous servir de couchage. C'est une solution d'appoint", estime cette dame. Malgré la hausse des prix, la détermination des Français de changer d'air semble intacte.