La formation débute par un premier parcours. 20 minutes de conduite entre Paris et Vincennes. La conduite est classique : première, deuxième, troisième... On roule comme à son habitude et on relève la consommation. Ensuite, on effectue le trajet dans le sens retour. Mais cette fois en suivant les consignes dispensées par Nassim. Il est moniteur d’auto-école ECF et exerce ce métier depuis plus de 10 ans.
"L’idée est d’atteindre en première, au moins les 25km/h, et de tout de suite passer le troisième", explique-t-il à Europe 1. L’idée est de jouer sur l’énergie cinétique de la voiture : on prend de la vitesse, on atteint rapidement la limite autorisée, puis on lâche l’accélérateur et on reste en mouvement grâce au frein moteur. Moins on accélère, plus on économise.
Près de deux litres économisés
Une phase d’adaptation est nécessaire, mais on prend vite le coup de main. "Pas de risques pour la voiture", assure Nassim, qui précise que les véhicules mis sur le marché sont de plus en plus adaptés à ces sauts de régime. Une fois qu’on a compris la mécanique, on répète le mouvement. Résultat de la course : 4,8 litres au 100 contre 6,6 litres pour le premier trajet. Presque deux litres d’économisés. Mais ce n’est pas tout : pour maintenir l’aiguille en haut de la jauge, on peut faire attention à plein de petits détails.
À commencer par le chauffage : "Ne pas dépasser 5 à 6 degrés d’écart avec l’extérieur", précise Nassim avant de donner d’autres astuces. "Surgonfler légèrement ses pneus, faire attention au chargement de la voiture, enlever les barres de toits". À titre d’exemple, les barres de toit c’est 10% de consommation en plus. Quant à l’entretien régulier du véhicule, il fait économiser 25% sur la consommation, estime Nassim. À presque deux euros du litre, pourquoi ne pas tester ?