"Une immense tristesse". C'est en ces termes qu'Emmanuel Macron a annoncé la mort d'Orion Hernandez Radoux, otage du Hamas depuis le 7 octobre. L'homme de 32 ans est la 43ème victime française de l'attaque du Hamas du 7 octobre en Israël. Dans le village de Labastide-Saint-Georges, où réside sa mère, la nouvelle a été un choc.
"C'est encore trop frais"
Depuis des mois, ce petit village de 1.000 habitants se mobilisait pour soutenir Marie-Pascale, mère de l'otage. Parmi eux, Emmanuel Joulié, le maire de la commune, a suivi de près l'histoire de son administrée. "On avait tous l'espoir qu'Orion soit libéré. Mais après tous ces mois d'angoisse, il n'y a plus qu'une grande tristesse", partage-t-il au micro d'Europe 1.
"Je ne vais pas l'appeler (la mère d'Orion ndlr) de suite, ni aller la voir de suite. Je lui exprimerai mes condoléances plus tard, je le fais aussi à votre micro, mais c'est encore trop frais et je n'ai jamais voulu être intrusif", expique-t-il.
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Emballement médiatique
Savoir garder sa place d'élu avec la distance qui s'impose tout en protégeant Marie-Pascale Radoux des nombreuses sollicitations médiatiques de ces derniers mois, telle a été la mission de l'élu. "On l'a épaulé en respectant sa discrétion. La meilleure aide qu'on pouvait lui apporter, c'est de dire qu'il fallait la laisser tranquille. Il y a eu beaucoup d'agitation, cet emballement médiatique et du coup, je crois que le rôle du maire d'un village de 1.000 habitants, c'est de participer à faire retomber cette pression médiatique parce qu'elle n'avait pas besoin de ça pour apporter un quelconque réconfort dans l'horreur qu'elle vit".
Marie-Pascale Radoux ne s'est pas encore exprimée mais il ne fait aucun doute que la mère d'Orion Hernandez Radoux souhaitera avoir des réponses rapidement sur les circonstances du décès de son fils.