Pour leur réouverture, les discothèques devront respecter une jauge limitée à 75% de leur capacité d’accueil. 1:48
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Mélina Facchin
Europe 1 s'est rendu dans le complexe Discopolis de Charmes, dans les Vosges, où le personnel soigne les derniers détails avant la réouverture de l'établissement vendredi soir. Après 16 mois de fermeture, les propriétaires entendent démontrer qu'ils sont capables de suivre à la lettre un protocole sanitaire relativement contraignant.
REPORTAGE

Après 16 mois de fermeture forcée, les boîtes de nuit vont enfin pouvoir rouvrir vendredi soir. Elles vont devoir respecter une jauge de 75% maximum de leur capacité d’accueil. Quant aux clients, ils devront présenter un pass sanitaire ou un test négatif. Ces conditions strictes ont forcé beaucoup de discothèques à repousser encore leur ouverture mais Europe 1 s’est rendu dans le grand complexe Discopolis de Charmes dans les Vosges, où tout est déjà prêt… ou presque, pour le retour des clients.

Dans quelques heures, des centaines de danseurs vont à nouveau se déhancher sur la piste du Discopolis. Si la sono fonctionne, Fabien Sanchez, l'un des propriétaires, a encore quelques détails à régler. "C'est le branle-bas de combat. On a des livraisons qui arrivent aujourd'hui, et encore un gros coup de ménage à faire. Normalement, on devrait pouvoir accueillir la clientèle avec plaisir."

Une tente pour réaliser des tests antigéniques

"Avec plaisir" et en toute sécurité, puisque les clients devront présenter soit un pass sanitaire, soit un test PCR de moins de 48 heures. Ceux qui n'ont ni l'un ni l'autre pourront toujours réaliser un test antigénique de dernière minute dans une tente sur le parking de l'établissement. "Nous disposons d'un staff médical de dix personnes qui peut réaliser 400 tests par heure, gratuitement", fait valoir Fabien Sanchez. "On a recruté 10 personnes de plus pour éviter les files d'attente."

"Le monde de la nuit est dirigé par des gens professionnels, sensibilisés au Covid"

Près de 20 personnes ont donc été embauchées juste pour respecter le protocole sanitaire. "Ça fait 15 à 16 mois qu'on essaye d'être entendus par le gouvernement. Là, ils nous tendent une perche. On a à cœur de leur prouver que le monde de la nuit est dirigé par des gens professionnels, sensibilisés au Covid. On commence à voir le bout du tunnel et on est heureux", explique encore Fabien Sanchez.

Il espère maintenant que la jeunesse vosgienne sera au rendez-vous, et que les 1.800 personnes espérées danseront jusqu'au bout de la nuit.