1:48
  • Copié
Youenn Madec // Crédit photo : AMAURY CORNU / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP , modifié à
400 jours que des centaines d'otages ont été enlevés lors des attaques du 7-Octobre par le Hamas. Un rassemblement s'est tenu ce dimanche après-midi, place du Palais Royal, à Paris. Des centaines de personnes étaient présentes, dont le père d'un des otages. Europe 1 était sur place. 

La place était couverte de portraits d'otages du 7-Octobre, tenus par des personnes très touchées pour la plupart. Il y a eu des chants, des slogans appelant à la libération des otages et surtout un long décompte, puisque les organisateurs se sont passés, une à une, les 400 affiches noires qui représentaient les 400 jours de captivité des otages, explique Jean-David Ichay, président de l'association "Tous 7 octobre". 

"L'espoir, on est obligé de le garder"

"Ça paraît interminable, ne serait-ce que de faire défiler les 400 affiches. Et pourtant, les otages, ça fait 400 jours qu'ils sont là-bas. Cette mobilisation internationale, puisqu'elle a lieu à Paris, mais aussi dans le monde entier, permet de mettre la pression sur les dirigeants, mais surtout, c'est qu'elle aide les familles d'otages à tenir le coup. Et rien que ça, c'est quelque chose de fondamental". 

 

Dans la foule, ils sont beaucoup à raconter être de toutes les manifestations depuis le 7-Octobre. Certains voyaient même un lien direct entre le sort des otages et leur histoire familiale. C'est le cas de Florence qui se présente comme fille de rescapée de la Shoah : "Il s'agit de personnes qui sont emprisonnés dans des conditions effroyables. Comme l'ont été nos parents, nos grands-parents. L'espoir, on est obligé de le garder. Mes grands-parents ont espéré le retour de leurs enfants qui ne sont jamais rentrés de déportation. Donc l'espoir, ça reste quelque chose d'humain. On est obligé d'espérer. Ceci dit, c'est quand même très difficile". 

Et malgré les doutes, tous ceux qui étaient présents l'ont affirmé. Pour eux, le meilleur moyen de garder espoir est évidemment de continuer à se mobiliser jusqu'à la libération de tous les otages.