«On va être obligé de dire 'a priori, ça devrait être comme ça'» : les chefs d'établissement dans le flou avant la rentrée

Salle de classe
(Illustration). © Xose Bouzas / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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Louise Sallé, édité par Gauthier Delomez / Crédits photo : Xose Bouzas / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
La rentrée scolaire a lieu ce lundi 2 septembre, mais sans ministre de l'Éducation nationale, les professeurs, les élèves, mais aussi les chefs d'établissement, sont dans le flou. Plusieurs mesures, qui devaient entrer en vigueur cette année, restent en suspens, en particulier au collège.

Une rentrée scolaire particulière, "dans le flou", attend professeurs, personnels et élèves dès ce lundi 2 septembre. Sans ministre de l'Éducation nationale, des mesures qui devaient entrer en vigueur cette année restent en suspens, notamment au collège. Si le nouveau brevet donne aux épreuves écrites plus de poids qu’au contrôle continu dans la note finale, les textes officiels ne sont jamais parus et le décret qui devait rendre l’examen obligatoire pour passer en classe de seconde est gelé.

Une situation confuse pour Michaël Vidaud, principal de collège en Ardèche, membre du syndicat Snpden-Unsa, qui est déjà embarrassé de devoir répondre aux futures questions de ses élèves. "On va être obligé de dire 'a priori, ça devrait être comme ça' et qu'on leur précisera très rapidement les choses. C'est toujours embêtant parce qu'on passe pour des personnes qui ne connaissent pas leur travail, alors qu'on y est pour rien sur ce genre de situation", explique-t-il.

Des groupes de besoin mis en place dans des formats différents

Des expérimentations sont prévues aussi au collège, sur l’uniforme et sur l'interdiction du téléphone dans l’enceinte de l’établissement. Une généralisation de ce dispositif a d'ailleurs été annoncée pour janvier, sauf que cela dépend du nouveau gouvernement.

Les groupes de besoin, eux, seront bien mis en place en français et en maths en 6ᵉ et 5ᵉ, mais dans des formats différents d’un collège à l'autre, faute de profs notamment. Tous les élèves ne seront donc pas regroupés en fonction de leur niveau toute la semaine comme le souhaitait Gabriel Attal.