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Ouverture du procès de l'assassinat de Xavier Jugelé, policier tué sur les Champs-Élysées

Justin Morin, édité par Laetitia Drevet avec AFP . 1 min

Le policier Xavier Jugelé avait été assassiné sur les Champs-Elysées par un homme abattu peu après par les forces de l'ordre. Quatre personnes sont jugées à partir de lundi à Paris pour leur complicité supposée dans ce meurtre, revendiqué à l'époque par l'organisation Etat islamique. 

L'attaque avait marqué l'opinion et la campagne pour la présidentielle. Quatre hommes sont jugés à partir de lundi à Paris pour leur complicité supposée dans l'assassinat d'un policier en 2017 sur les Champs-Elysées , revendiqué par l'EI. Le 21 avril 2017, Xavier Jugelé se trouvait au volant d'un car de police garé en haut de l'avenue quand un assaillant était sorti de sa voiture et avait tiré à l'arme automatique sur le véhicule. Le tueur avait été abattu par la police peu après.

Un "contexte de tension terroriste extrême"

Deux autres policiers et une touriste allemande avaient été blessés dans l'attaque. "L’attentat des Champs-Elysées a été marquant parce qu’il a eu lieu sur l’un des lieux emblématiques de Paris et de la France, parce qu’il a frappé les policiers et parce qu’il a eu lieu trois jours avant le premier tour de l’élection présidentielle de 2017, dans un contexte de tension terroriste extrême. Il y avait eu un gros projet d’attentat déjoué deux jours avant à Marseille", rappelle Thibaut de Montbrial, avocat des familles des victimes, au micro d'Europe 1. 

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Un seul homme jugé avec la qualification terroriste

Un seul homme comparaît devant la cour d'assises spéciale avec la qualification terroriste : Nourredine Allam, âgé de 31 ans, accusé d'avoir vendu la kalachnikov au tueur, Karim Cheurfi, Français de 39 ans. Il est poursuivi pour association de malfaiteurs terroristes en vue de la préparation d'un crime. 

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Même si ses clients ne feront pas face au tireur, Thibaut de Montbrial ne veut surtout pas minimiser la portée de ce procès. "Ce qui est important, c’est que, par ce procès criminel, la société marque la gravité de ce qui est arrivé ce soir-là à Xavier Jugelé et à ses camarades. Un attentat n’est pas simplement l’œuvre d’un ou plusieurs opérateurs, c’est également une entreprise qui n’aurait pas pu prospérer si l’attaquant avait agi seul."

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