Paris a battu jeudi son record de chaleur qui datait de plus de 70 ans, avec 42,6°C mesurés à 16h32 à la station de Paris-Montsouris, a indiqué Météo-France. Le record avait en réalité été battu dans la capitale dès 13h36 avec 40,6°C enregistrés dans la capitale.
Paris n'avait dépassé la barre des 40°C qu'une seule fois
Depuis le début des mesures en 1873, Paris n'avait dépassé la barre des 40°C qu'une seule fois, le 28 juillet 1947, avec 40,4°C.
La nuit de mercredi à jeudi avait déjà été exceptionnellement chaude dans la capitale. Le mercure n'est pas descendu sous les 25°C à Paris-Montsouris. Il s'agit de la troisième nuit la plus chaude sur cette station de référence, après deux nuits d'août 2003. Et une température minimale de 28,3°C a été enregistrée à la station de l'hôpital Lariboisière.
Records aussi battus à Troyes, Rouen, Lille et Dunkerque
Le thermomètre a aussi grimpé à 41,4°C à Troyes à 15 heures, battant le précédent record de 40,6°C le 12 août 2003. 40,7°C ont été atteints à Rouen, contre 38,1°C le 11 août 2003. Lille a enregistré 40,5°C, contre 37,6°C le 27 juillet 2018 et Dunkerque 40°C, contre 38,3°C le 19 juillet 2006.
Mardi et mercredi, des records de chaleur absolus avaient déjà été battus dans le sud de la France, comme à Bordeaux avec 41,2°C, dans le centre comme à Vichy (41,3°C) et dans l'est (40,1°C à Nancy-Essey), selon Météo-France.
Fin de la circulation différenciée vendredi à Paris et Lille
Les mesures d'urgence mises en place dans l'agglomération parisienne et à Lille en raison d'un épisode de pollution à l'ozone lié à la canicule, parmi lesquelles la circulation différenciée, vont être levées vendredi, ont annoncé jeudi les autorités. "La fin de l'épisode de canicule vigilance rouge en Île-de-France", annoncé pour vendredi par Météo France, va permettre "une diminution de la formation d'ozone dans l'atmosphère", explique la préfecture pour justifier sa décision.
À Lille, le préfet du Nord a également décidé de ne pas reconduire des mesures similaires, qui étaient en vigueur depuis mercredi. À Lyon et Strasbourg, en revanche, les préfets du Rhône et du Bas-Rhin ont décidé de maintenir les restrictions de circulation.