C'est un premier pas salué par des associations de victimes. Après l'Assemblée nationale, le Sénat a voté pour l'instauration d'un "homicide routier" pour les accidents de la route, qui viendrait remplacer la qualification d'homicide involontaire. Néanmoins, l'avocat Antoine Régley, auteur du livre Drames de la route, combats contre l'injustice, partage son scepticisme, en prenant l'exemple de l'affaire Palmade. "On a changé les mots, mais on n'a toujours pas accordé le statut de l'enfant à naître (...). Ça parle beaucoup, mais ça agit peu. Venir faire une loi pour changer des mots et aggraver des peines qui de toute façon ne seront pas appliquées, ça s'appelle trahir les victimes", tranche-t-il dans l'émission Pascal Praud et vous.