C'est un fait pointé du doigt dans l'affaire du meurtre de Philippine : le suspect, visé par une OQTF, a pu être libéré avant la fin de séjour en centre de rétention administrative, en l'absence d'un procureur. Dans l'émission Pascal Praud et vous, Jean-Baptiste Bladier, procureur de la République de Meaux et vice-président de la Conférence nationale des procureurs de la République, pointe du doigt le manque de moyens dans la justice qui explique la situation dans cette affaire.
"Je dirige le 15e parquet de France qui devrait comporter 20 magistrats, 18 à ce jour (...) Si mon parquet était doté des mêmes moyens que la moyenne des pays du Conseil de l'Europe, je dirigerais une équipe de 67 magistrats. Alors effectivement, je dois faire des arbitrages en permanence", explique au micro d'Europe 1.