Valérie Pécresse : "Oui, on gardera le masque dans les transports tant que l'épidémie sera là". 0:54
  • Copié
, modifié à
​Valérie Pécresse,​ présidente de la région Ile-de-France, est favorable au maintien du masque "jusqu'à la fin de l'épidémie". "Le masque protège. Dans les transports en commun, où on est confronté, qu'on le veuille ou non, à des foules, il faut que le masque soit conservé", assure la présidente de Région sur Europe 1. 
INTERVIEW

"Je pense que tant qu'on aura pas un traitement ou un vaccin, il faudra certainement maintenir le port du masque dans les transports en commun". Les mots sont ceux de la ministre de la Transition écologique et solidaire Élisabeth Borne, mercredi sur BFMTV. Valérie Pécresse, invitée jeudi d'Europe 1 souhaite également que le masque soit obligatoire dans les transports en commun, "jusqu'à la fin de l'épidémie" de coronavirus. "Le masque, une gêne nécessaire pour protéger contre le mal", ajoute-t-elle. 

Une protection qui a un coût

Valérie Pécresse rappelle que les transports en commun peuvent devenir un foyer de propagation du virus. "Le masque protège. Dans les transports en commun, où on est confronté, qu'on le veuille ou non, à des foules, il faut que le masque soit conservé", assure la présidente de Région. 

"C'est un gros budget pour les familles, la Région en a distribué des millions", ajoute Valérie Pécresse. "Aujourd'hui, Ile-de-France mobilités donne un masque en tissu par abonné du passe Navigo, ce sont deux millions de masques distribués dans les gares. Mais il va falloir que les entreprises prennent le relais pour leurs salariés. Il va falloir que l'Etat prenne le relais pour ses agents."

Une nouvelle habitude à prendre ?

Voyager masqué, un nouveau réflexe qui pourrait s'imposer à tous les Franciliens. "Si nous voyons arriver une pandémie chaque année, et rien ne nous dit que ce ne sera pas le cas, il faudra changer nos habitudes", confie la présidente de Région.

"Ce sont des habitudes qui sauvent des vies, qui permettent de ne pas attraper de maladies. C'est vrai que nous n'avons jamais été fervent de ces mesures d'hygiène mais malheureusement, je crains qu'à l'avenir, elles deviennent beaucoup plus usuelles", ajoute-t-elle.