Comment améliorer les conditions de travail dans l'hôtellerie et la restauration ? Cette question sera discutée, ce mardi, par les représentants du secteur dans le cadre d'une réunion au ministère du Travail. Avec plus de plus de 200.000 postes non pourvus, les professionnels de l'hôtellerie et de la restauration souhaitent trouver des solutions à la pénurie de main-d'œuvre. Mais le secteur de l'hôtellerie n'est pas le seul à connaître ce type de difficultés. D'autres domaines d'activité, à l'instar des transports routiers ou de la santé, sont concernés. Alors, pour attirer les nouveaux candidats, les recruteurs, aidés par les organisations syndicales, multiplient les propositions d'avantages.
Revalorisation des salaires et jours de congés
L'un des exemples en la matière est le secteur des transports routiers. Avec une pénurie entre 40 à 50.000 chauffeurs poids lourds, le domaine manque de candidats. Pour pallier le phénomène, des avantages aux salariés ont été négociés par les organisations syndicales. Outre la revalorisation des salaires, d'autres bénéfices peuvent peser dans la balance comme les jours de congés pour enfant malade où la réduction des jours de carence lors d'un arrêt maladie. Ces petits avantages font la différence, estime Julien Mayet, vice président de l’Union Nationale de l’Aide, des Soins et des Services aux Domicile.
Le secteur de la santé a également connu ce type de restructuration selon Julien Mayet : "On pense évidemment à la durée travail, à son organisation dans la semaine et la journée. Par exemple, nous travaillons beaucoup avec des femmes seules, nous avons donc des structures qui créent des mini crèches pour permettre à leurs salariés de garder leurs enfants plus facilement."
Préserver la vie de famille, améliorer les salaires, faciliter le quotidien : des avantages que le secteur de la restauration et de l'hôtellerie pourrait aussi mettre en place pour recruter des candidats. Toutes ces options seront mardi sur la table des négociations.