C'est un anniversaire spécial que l'on célèbre ce mardi, celui de la célèbre voie circulaire du périphérique parisien. Cela fait 50 ans qu'il est opérationnel et permet aux citadins de la capitale d'y circuler plus rapidement et facilement. Mais il est bien connu que cette route représente aussi une source de nuisances pour ceux qui habitent au plus près d'elle. Europe 1 s'est intéressée à ces riverains qui n'ont d'autres choix que de s'habituer au bruit et aux odeurs dérangeantes.
"C'est un bruit habituel"
C'est notamment le cas de Pascal qui promène son chien à 100 mètres du périphérique, entre les immeubles noircis par la pollution. "On le sent, surtout à l'heure d'été avec le pollen. On a le nez qui coule et ensuite atchoum !" Nicole, elle aussi domiciliée à proximité du boulevard, ne fait même plus attention aux gênes qu'il apporte. "Il y a eu des progrès dans le double vitrage, donc on entend beaucoup moins", remarque-t-elle après 40 ans. "Mais il y a les ambulances qui passent, et on ne va plus voir s'il y a une ambulance ou les flics, on ne fait plus gaffe. C'est un bruit habituel."
Mais cet autre habitant, voisin du périphérique depuis 1979, ne s'y est jamais fait. "À partir de 4h30, 5 heures, ça commence à défiler. Honnêtement, les bruits, ça me gêne. Quand on lit des fois avec le bruit, c'est pas formidable." Pour faire face à cette problématique handicapante au quotidien, les habitants du quartier aimeraient que le périphérique soit recouvert, ou que de grands murs antibruit soient installés. En attendant, beaucoup réfléchissent à partir sans forcément avoir d'autre solution.