Brigitte Macron sur les pas de Bernadette Chirac. La Première dame a lancé mercredi l’opération Pièces Jaunes, la 31eme du nom, à l’hôpital d’Orléans. Elle a repris le flambeau aux côtés de Didier Deschamps, entraîneur de l’équipe de France de football et parrain de l’opération, qui vise depuis 1990 à améliorer les conditions d'hospitalisation des enfants et adolescents. Elle a lieu cette année jusqu'au 15 février.
Plutôt discrète depuis le début du quinquennat, Brigitte Macron se retrouve pour la première fois à la place de Bernadette Chirac, beaucoup plus impliquée, en son temps, en politique. Mais Brigitte Macron est formelle : elle souhaite garder ses distances. "Je ne fais pas de politique parce que je n’ai pas de compétence, je n’ai pas de goût, je n’ai pas de légitimité", a-t-elle expliqué au micro d’Europe 1.
"Je peux aider sur des aménagements ponctuels"
Mais à l’Orléans, l’épouse du Président a vite été rattrapée par l’actualité sociale, la réforme des retraites notamment. Elle a assuré en discuter régulièrement avec Emmanuel Macron. "Il est très ouvert au dialogue, il écoute. Il travaille tout le temps, mais j’ai un mari qui écoute beaucoup", a-t-elle souligné.
La Première dame a aussi réagi sur le malaise de l’hôpital public, alors qu’une vingtaine de manifestants et de "gilets jaunes" se tenaient sur le parvis du centre hospitalier juste avant sa venue. "Il y a un problème de santé. Je comprends tout à fait ce qu’ils font. Moi, je peux les aider sur des aménagements ponctuels, et relayer leur parole s’ils le souhaitent", a-t-elle souligné.
Difficile finalement pour Brigitte Macon de rester dans l’ombre. Après une première apparition dans le journal de 13 heures de TF1 mercredi, la première dame prévoit d’ailleurs d’autres interventions médiatiques durant l’opération Pièces Jaunes.