Les analyses toxicologiques pratiquées sur la femme qui accuse le réalisateur et producteur français Luc Besson de l'avoir violée dans un hôtel parisien mi-mai se sont révélées négatives, selon une source proche de l'enquête, confirmant une information du Parisien.
Elle a confié s'être sentie "mal" et avait eu des "absences". La plaignante, une comédienne et mannequin de 27 ans, avait porté plainte, au lendemain d'un rendez-vous avec Luc Besson, qui avait dénoncé immédiatement des "accusations fantaisistes". Auditionnée dans la foulée, elle avait déclaré aux policiers avoir bu un thé au cours de son rendez-vous au Bristol, un des palaces de la capitale, et s'être sentie "mal" et avoir eu des "absences". Elle n'avait cependant pas affirmé avoir été droguée et des analyses sanguines et capillaires avaient été diligentées pour vérifier toutes les hypothèses, selon une autre source proche de l'enquête.
Elle avait également raconté entretenir une relation intime avec le réalisateur de 59 ans depuis environ deux ans et s'y être sentie obligée compte tenu de leurs rapports professionnels, avait ajouté cette source. Avec cette plainte, le plus international des cinéastes français, père de cinq enfants, est à son tour touché par l'onde de choc qui s'est propagée dans le monde depuis la chute du producteur américain Harvey Weinstein en octobre 2017.