La pollution plastique est au cœur des échanges au siège de l'Unesco à Paris. Toute la semaine, près de 175 pays tenteront de trouver un accord pour réduire la production de déchets. Et il y a urgence, car l'Homme respire tous les jours du plastique. La Fondation australienne Minderoo révèle son étude sur le nombre de particules de plastique qui tombent chaque jour sur la ville. Et pour sensibiliser le grand public, la fondation révèle son étude au travers de bulletins météo plastique.
Inquiétude d'une partie de la population
Ainsi, malgré un grand soleil à Paris ce mardi, sans aucun nuage dans le ciel, la capitale est sous la pluie... plastique. Près de 40 kilos de microparticules doivent s'abattre sur les 105 kilomètres carrés de la ville. Un chiffre qui grimpe jusqu'à 440 kilos les jours de pluies.
"C'est énorme", s'alarme au micro d'Europe 1 une Parisienne. Et elle n'est pas la seule à s'étonner des chiffres. "C'est un peu inquiétant aussi de savoir tout ce plastique qui tombe sur nous sans forcément qu'on s'en rende compte", explique une jeune femme.
Des éléphants de plastique
"On se dit : '40 kilos, je peux les soulever, ça fait quand même lourd'" souligne un peu plus loin, un Parisien. Cette pluie continue de microparticules est une conséquence directe de la pollution plastique mondiale, souligne Chloé Nabédian, ambassadrice de la fondation Minderoo. "C'est simplement la décomposition de nos déchets plastiques sur terre et dans les océans. Ça devient des microparticules de plastique et ensuite s'évapore dans l'atmosphère, et s'aide ensuite du cycle de l'eau", précise-t-elle.
Ce sont chaque année des éléphants de plastique qui tombe sur Paris, image l'ancienne présentatrice météo. Car chaque année, près de 45 tonnes de plastique retombe sur la ville sous forme de particule.