Cette année, le calendrier permet aux salariés de profiter de nombreux week-ends prolongés, notamment en ce mois de mai. Vous en avez déjà peut-être profité la semaine dernière, grâce au 1er mai, en posant votre jeudi et votre vendredi pour profiter de cinq jours de congés. Cette semaine encore, de nombreux Français s'apprêtent à prendre la route en raison des jours fériés qui se succèdent puisque ce mercredi 8 mai est suivi du jeudi de l'Ascension et du traditionnel pont du vendredi pour une majorité d'entre vous.
Rassurez-vous, l'Éducation nationale prévoit un "pont" non travaillé ce vendredi 10 et ce samedi 11 mai. Votre enfant ne risque donc rien en ne se rendant pas à l'école ces deux jours-là. En revanche, si vous souhaitez faire manquer l'école ce lundi et ce mardi à votre enfant, vous ne seriez pas dans votre bon droit.
Des règles d'assiduité scolaire et d'absentéisme très claires
Les règles d'assiduité scolaire et d'absentéisme sont claires et précisées sur le site du ministère : si votre enfant est inscrit à l'école, au collège ou au lycée, il doit assister aux cours prévus dans son emploi du temps. Les absences sont contrôlées et peuvent être sanctionnées.
Jusqu'à deux ans de prison et 30.000 euros d'amende
Un certain nombre d'absences sont tolérées : maladie de l'enfant (ou d'un de ses proches s'il est contagieux), réunion solennelle de famille (mariage, enterrement, etc.), empêchement causé par un problème accidentel dans les transports... L'Éducation nationale ne reconnaît aucune absence pour cause de pont au mois de mai.
En théorie, vous pourriez même connaître des condamnations pénales et des amendes. "Si vous ne justifiez pas l'absence de votre enfant ou si vous en donnez des motifs inexacts, vous risquez une amende de 135 euros. Si ces absences injustifiées compromettent l'éducation de votre enfant, vous risquez deux ans de prison et 30.000 euros d'amende", indique le ministère.
"En cas d’absentéisme répété, le directeur d’école ou le chef d’établissement doit réunir les membres de la communauté éducative afin de proposer des mesures pour y remédier [...] Si le défaut d’assiduité se poursuit, le directeur académique a la possibilité de saisir le procureur de la République", peut-on encore lire sur le site du ministère.