Charles III sera couronné ce samedi 6 mai, 70 ans après Elizabeth II. Aujourd'hui, la couronne est un objet automatiquement attribué à un roi ou une reine. Et ce, depuis des millénaires. Mais pourquoi mettent-ils cela sur leur tête ? Il faut retourner plus de 3.000 ans en arrière pour découvrir ses origines : en Égypte antique.
Un attribut déjà pensé chez les pharaons
Les premières apparitions de l'histoire d'un attribut ressemblant à une couronne datent des pharaons égyptiens. Ces puissants dirigeants en avance sur le temps portaient une coiffe haute, blanche et rouge, pour rappeler l'union de la Haute et de la Basse Égypte. Bien que cet objet n'était pas décoré de pierres précieuses, il permettait en partie de distinguer le chef de son peuple. Puis les Grecs se sont appropriés la couronne tressée avec du laurier ou de la vigne, symbole de la bénédiction de Dieu.
Durant cette période, la couronne n'était pas seulement réservée à la royauté puisque ce sont d'abord les athlètes des Jeux olympiques antiques qui étaient décorés de cette manière en cas de victoire. La couronne s'est finalement imposée définitivement comme un symbole régalien au Moyen-Âge. En partant du modèle circulaire des civilisations antiques, les Européens ont peu à peu rajouté des ornements sur l'objet pour symboliser la richesse. L'accessoire est, depuis, utilisé pendant les cérémonies officielles et les couronnements.
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Charles III et la couronne de Saint Édouard
À l'image de Charles III en Grande-Bretagne qui portera la couronne de Saint Édouard. Cette dernière pèse plus de deux kilos et est en or massif, sertie de rubis et de saphirs. Il s'agit de la plus sacrée du royaume. Vieille de plus de trois siècles, elle est habituellement exposée dans la célèbre Tour de Londres, en compagnie des joyaux de la couronne. Au total, plus d'un million de visiteurs l'admirent chaque année.