1:20
  • Copié
Barthélémy Philippe / Crédit photo : Eric Broncard / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à
Ce mardi est une journée de galère de plus pour les usagers des transports d'Île-de-France. Un trafic fortement perturbé est à prévoir dans les trains de banlieue, les tramways et RER exploités par la SNCF. Une partie du personnel des aéroports d'Orly et Roissy se mobilise à l'appel de plusieurs syndicats. Au cœur de ces mouvements, la question des Jeux olympiques. 

Une nouvelle journée difficile pour les usagers des transports en Île-de-France. À la SNCF, les grévistes veulent mettre la pression sur la direction, à la veille d'une table ronde sur les Jeux olympiques. Les syndicats estiment que la forte mobilisation des agents franciliens pendant les épreuves mérite beaucoup mieux que les 50 euros de prime journalière que propose l'entreprise à ce stade. Auxquels il faut ajouter 200 à 500 euros de gratification pour ceux qui acceptent de décaler leurs congés sur des périodes de "faibles besoins". 

"Ce sont les Jeux olympiques, c'est du sport, les spectateurs se déplaceront en vélo, voilà"

Erik Meyer, secrétaire fédéral Sud-Rail, rappelle que d'autres corps de métiers mobilisés pendant les Jeux olympiques vont toucher nettement plus : "La SNCF, c'est, en Île-de-France, l'entreprise qui va être la plus mise à contribution dans le cadre des Jeux. 4.500 trains supplémentaires par rapport à un trafic normal. Les agents ont vu les montants qui ont été accordés à la RATP, à la Police nationale, à l'APHP. On est aujourd'hui très éloigné". 

La direction est prévenue : sans concession financière, il n'y aura pas de trêve olympique. Et les touristes vivront l'événement sous la menace de grève(s) dans les transports en commun. "On nous demande de faire des efforts, d'annuler les congés pour certains, les horaires sont modifiés. On dit 'ok', mais par contre, il faut que la direction mette l'argent sur la table. Si ça n'est pas le cas, on prendra nos responsabilités. Ce sont les Jeux olympiques, c'est du sport, les spectateurs se déplaceront en vélo, voilà". 

La question des primes JO, c'est aussi le nerf de la guerre pour le personnel gréviste des aéroports de Paris. Les syndicats réclament les mêmes primes pour tous les agents mobilisés ce mardi, mais aussi des revalorisations salariales et un plan d'embauche pour faire face à l'événement.