Dimanche, Paris ne sera plus la seule ville de France à posséder un RER. Ce 11 décembre, Strasbourg inaugure officiellement son "REME" pour Réseau Express Métropolitain Européen. Cela correspond à la volonté d’Emmanuel Macron de développer ces réseaux de trains au niveau régional. Le lancement de ce RER strasbourgeois permettra, d'ici le mois d'août, de faire circuler 1.000 trains supplémentaires chaque semaine. Soit une hausse du trafic de 43%.
Le Réseau Express Métropolitain Européen en service dès le 11 décembre :
— Strasbourg.eu (@strasbourg) December 9, 2022
✅renforcement dessertes ferroviaires
✅déploiement offres de cars express
✅intermodalité facilitée avec transports en communs & vélo @PiaImbs@JeanROTTNER@SNCF@regiongrandestpic.twitter.com/ANAsSlspwk
Le "REME" n’a pas été créé de toute pièce. En réalité, il empruntera essentiellement les lignes déjà existantes. En revanche, le nombre de train devra sensiblement augmenter. "Le 11 décembre, ce sont 800 trains supplémentaires par semaine", explique Jean Rottner, président de la région Grand Est. "Le 2 janvier, ce sont une soixantaine de trains qui s’y ajouteront et le 21 août, encore 200 trains supplémentaires", poursuit-il. S’ajoutera également à cela une offre renforcée de bus et de cars autour des 95 gares reliées à ce nouveau réseau.
"Nous pouvons faire des réseaux express métropolitains partout sur notre territoire"
A Strasbourg, la fréquence des trains sera également revue à la hausse avec des passages toutes les demi-heures environ. Et les horaires seront rallongés. Les rames circuleront de 5h à 23h en semaine et pendant les week-ends. Ce projet "ouvre la voie", estime le ministre des Transports Clément Beaune. "C’était le sens aussi du message du président de la République il y a quelques jours : ce n’est pas que Paris", insiste-t-il.
Et de poursuivre, "nous verrons le nombre exact, mais quand on parle d’une dizaine de projets, déjà étudiés, déjà travaillés pour certains d’entre eux, nous savons que nous pouvons faire des réseaux express métropolitains partout sur notre territoire", ajoute le ministre, précisant que "l’Etat répondra présent" et définira les calendriers, les tracés, les différents projets et leur financement "dès les premiers mois de 2023".