Plusieurs organisations syndicales de professeurs appellent à la grève pour la journée du 10 novembre, mardi prochain, car ils disent ne pas pouvoir mettre en application le protocole sanitaire anti-coronavirus. Le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer s'est donc adressé à eux jeudi soir. Il annonce un renforcement du protocole sanitaire au lycée, la possibilité de ne pas faire du "tout présentiel" et une annulation de toutes les épreuves communes du bac hors épreuves de spécialité.
Cours à distance
Dans l'entourage du ministre on a conscience qu'il faut calmer les choses, mais il n'est pas certain que toutes ces annonces soient de nature à rassurer les profs et surtout pas ceux de collège...mais Jean Michel Blanquer donne au moins une consigne claire aux lycées : sous réserve d'avoir au moins la moitié des cours en présentiel, il devient possible pour tous les chefs d'établissement d'organiser des cours à distance.
Chaque proviseur fait ensuite comme il le souhaite, soit par demi-groupe c'est à dire en divisant la classe en deux, une moitié en présentiel, l'autre à distance - une mesure pertinente dans les classes surchargées -, soit en organisant un à deux jours de cours à distance, ou encore en accueillant les élèves par niveau, par exemple une semaine de cours en présentiel pour les secondes, puis la semaine suivante pour les premières et terminales.
Rien n'est imposé de manière uniforme sur le territoire. Les lycées à faible effectif peuvent continuer en 100% présentiel.
Annulation des épreuves communes de 1e et terminale
Autre élément important qui concerne le Bac : Jean-Michel Blanquer annonce l'annulation pure et simple de toutes les épreuves d'évaluation communes de première et de terminale au profit du contrôle continu, à l'exception des épreuves de spécialité qui seront adaptées mais auront bien lieu en mars, ceci afin de tenir compte des conséquences de la crise sanitaire sur la préparation du baccalauréat.