Deux avions ont atterri cette nuit et ce matin à Paris, en provenance de Niamey. À leur bord, plus de 350 Français contraints d'évacuer en urgence le Niger après le putsch qui a renversé le président élu Mohamed Bazoum. L'évacuation a été mise en place à la suite des "violences qui ont eu lieu" contre l'ambassade française dimanche lors d'une manifestation hostile à la France. Et pour les premiers rapatriés, arriver sur le sol français est un soulagement.
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Une sensation d'insécurité
"On savait que tout peut basculer à tout moment. Du coup, on avait vraiment cette sensation d'insécurité. On n'est pas sortis de la maison depuis le début du putsch. On est resté jusqu'à être évacué", raconte une ressortissante arrivée à Roissy au micro d'Europe 1. Et d'autres vont la suivre dans la journée puisqu'au moins un autre vol en provenance de Niamey doit atterrir à l'aéroport Charles De Gaulle. Cet avion était prévu à 9 heures mais devrait finalement se poser dans l'après-midi.
Un quatrième avion pourrait également décoller du Niger, selon les autorités. À noter que tous ces vols transportent évidemment des Français, mais également des ressortissants étrangers qui s'étaient inscrits sur les listes de l'ambassade de France en cas d'éventuelle évacuation. Les rapatriements devraient donc être terminés dès ce mercredi soir. Un retour express, comme l'avait souhaité les autorités françaises.