Que risque-t-on pour avoir jeté un masque sur la voie publique ?

Les masques usagés se retrouvent au sol et dans les caniveaux, en ville comme en bord de mer ou à la campagne (photo d'illustration).
Les masques usagés se retrouvent au sol et dans les caniveaux, en ville comme en bord de mer ou à la campagne (photo d'illustration). © AFP
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Roland Perez
Jeter un masque ou des gants usagés sur la voie publique est actuellement passible d'une amende de 68 euros. Mais face à la difficulté de verbaliser sur le fait, des députés réfléchissent à un durcissement des mesures de lutte contre cette pollution, explique l'avocat Roland Perez. 

Quel est l'impact écologique des masques jetables ? Difficile à dire, pour un objet brusquement introduit dans nos modes de vie mais pour lequel il n'existe aucune filière de recyclage dédiée. Les autorités recommandent pour l'instant de les jeter dans un sac en plastique fermé, dans les poubelles ordinaires. Mais sur les trottoirs, les chemins et les plages, les masques usagés se multiplient, en dépit des recommandations sanitaires. Que risquent ceux qui s'en débarrassent ainsi ? L'avocat Roland Perez fait le point. 

Actuellement, jeter son masque ou des gants usagés sur la voie publique est passible d’une amende de 68 euros. Mais la difficulté est de pouvoir verbaliser sur le fait : les policiers et gendarmes doivent se trouver à proximité de l'indélicat au moment même où il jette son masque pour constater l'infraction. Des députés réfléchissent à un durcissement de la réglementation : la contravention passerait alors à 300 euros, ce qui pourrait avoir un effet dissuasif plus important.

 

 

Une proposition de loi très sérieuse est également à l’étude et envisage de recourir à la vidéo-protection, autrement dit aux caméras installées sur la voie publique, pour sanctionner efficacement ces actes particulièrement dangereux d’un point de vue sanitaire pour les salariés qui collectent les ordures - outre leur impact écologique.