Un peu plus de 60.000 demandes d'asile ont été déposées en France, entre janvier et fin juillet. Soit une hausse de 16% par rapport à la même période de 2017, a appris l'AFP mercredi auprès de l'Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides).
Une "accélération des délais de traitement". "C'est une hausse soutenue mais comparable à celle de ces dernières années", a affirmé Pascal Brice, le directeur général de l'Ofpra. En 2017, la demande d'asile avait augmenté de 17,5%, avec pour la première fois un peu plus de 100.000 dossiers déposés. La hausse de 2018 s'explique notamment "par une accélération des délais de traitement dans les préfectures", qui déstockent les dossiers en attente, entraînant une saisine de l'Ofpra sans doute "un peu surestimée", a-t-il ajouté.
Afghanistan, premier pays d'origine des demandeurs d'asile. La préfecture est la première étape de la procédure d'asile, avec la vérification que le demandeur n'est pas déjà enregistré dans un autre pays européen. Emmanuel Macron a fixé pour objectif de ramener à six mois le traitement total des demandes d'asile. Le premier pays d'origine des demandeurs a été l'Afghanistan avec 6.000 demandes environ (mineurs compris), dans le sillage des années précédentes. L'Albanie est deuxième (3.800 personnes), avec la Géorgie (3.800 demandes).