Copernicus est formel : le mois de juillet 2023 a été le plus chaud jamais enregistré sur Terre avec une température moyenne de 16,9 degrés. Régulièrement utilisé pour observer, entre autres, les feux de forêt, ce programme s'est imposé comme un acteur de taille dans la prise en compte du réchauffement climatique.
Ainsi, Copernicus ausculte la planète, coordonné et géré par la Commission européenne. Il peut s'appuyer sur une constellation de six groupes de satellites qui analysent la santé de la Terre depuis l'espace. Et chacun d'eux dispose d'une spécialité : l'un mesure la température des océans, l'autre récolte des images de la végétation ou bien analyse des gaz présents au-dessus de l'Europe.
Des réseaux de surveillance de la qualité de l'air
Au sol, d'autres dispositifs sont utilisés pour compléter les données recueillies dans l'espace. Chaque pays membre de l'Union européenne dispose par exemple de stations météorologiques terrestres ou encore de réseaux de surveillance de la qualité de l'air qui, grâce à des capteurs au sol, en mer ou dans les airs, apportent des données supplémentaires.
Et à travers toutes ces informations météorologiques et environnementales, Copernicus analyse, par exemple, l'évolution du réchauffement climatique dans la mer Méditerranée, cartographie la déforestation et peut même prévoir des inondations jusqu'à dix jours à l'avance.