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Qu'est-ce que "Viginum", nouvelle agence de lutte contre les "attaques informationnelles" ?

Gwladys Laffitte - Mis à jour le . 1 min

Le "Service de vigilance et de protection contre les ingérences numériques étrangères" sera opérationnel à la rentrée. En vue de la présidentielle, il aura pour mission de lutter contre certaines manipulations numériques opérées depuis l'étranger, mais également de sensibiliser contre les fake news.

Le gouvernement se prépare à l’année de campagne présidentielle qui arrive et se dote de nouveaux outils pour prévenir les risques d’ingérence étrangères durant cette période sensible. Une nouvelle agence a été créée, le "service de vigilance et de protection contre les ingérences numériques étrangères", qui sera opérationnelle dès la rentrée, baptisée "Viginum". Il s’agit d’une cellule spéciale qui détectera les "attaques informationnelles", c’est-à-dire les manipulations artificielles d’informations, sur les réseaux sociaux par exemple, opérées par des états étrangers de manière directe ou plus indirecte.

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Détecter ces attaques, mais surtout les analyser pour savoir avec précision qui se cache derrière ces manipulations numériques "de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation", comme la Russie, la Chine, ou encore la Turquie.

Limiter la circulation de fake news

Le but est également de sensibiliser les différents acteurs qui pourraient relayer de fausses informations sans le savoir : partis politiques, hébergeurs, et même journalistes... D’ailleurs le CSA est largement associé à ce travail, qui se fera sur l’égide du Secrétariat général à la défense et à la sécurité nationale, le SGDSN.

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Cette démarche s’inscrit dans un travail plus global avec d’autres services, de renseignement notamment comme la DGSI ou la DGSE, très actifs dans la lutte contre les ingérences étrangères en général, pas seulement numériques, surtout en période électorale. Selon les informations d'Europe 1, des membres des partis politiques, représentés au Parlement, ont été reçus en toute discrétion par le SGDSN, tout comme les présidents du Sénat, de l’Assemblée nationale, et des commissions parlementaires concernées.

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