Entre 200 et 300 personnes ont protesté contre les "salaires low-cost" à Air France, vendredi matin dans un bâtiment de la compagnie à Roissy, tandis que les syndicats appelant à la grève estimaient n'avoir "pas d'autre choix que le rapport de force".
200 à 300 personnes devant la cafétéria. Les manifestants, au nombre de 200 selon la préfecture et 300 selon SUD-Aérien, se sont rassemblés dans la cafétéria du siège d'Air France, fermée aux médias. Certains brandissaient des pancartes réclamant un "retour sur l'investissement des salariés" ou des autocollants "non aux salaires low-cost", tandis que d'autres tenaient des drapeaux aux couleurs de leurs syndicats, selon des photos transmises par les organisateurs.
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Pas d'autre choix que le rapport de force, selon les syndicats. "On demande pour l'ensemble des personnels une augmentation de 6%", ce qui correspond au "cumul de l'inflation" depuis 2011, date de la dernière augmentation générale, a rappelé Françoise Redolfi, représentante de l'Unsa-PNC. Les syndicats n'ont "pas d'autre choix que le rapport de force" car, selon elle, la direction ne joue pas le jeu de la négociation. À chaque fois, l'Unsa souhaite "qu'on arrive à s'entendre, faire quelque chose de 'gagnant-gagnant', etc..., mais c'est juste pas possible", a-t-elle déclaré.
Un quart des vols annulés vendredi. La compagnie est touchée vendredi par un troisième appel à la grève, lancé par onze syndicats de tous métiers. Un quart des vols ont été annulés, selon les chiffres de la direction.