RATP : la CGT appelle à la grève le jeudi 4 avril

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avec AFP , modifié à
Le syndicat CGT de la RATP appelle à la grève le jeudi 4 avril pour réclamer le versement dès les prochains mois d'augmentations de salaires négociées avec la direction. Premier syndicat du groupe, la CGT n'avait pas signé l'augmentation de 100 euros brut mensuels proposée par la direction en février, et demande dans un communiqué jeudi un "retour à la table des négociations".

La CGT-RATP a appelé à la grève le jeudi 4 avril pour réclamer le versement dès les prochains mois d'augmentations de salaires négociées avec la direction. Premier syndicat du groupe, la CGT n'avait pas signé l'augmentation de 100 euros brut mensuels proposée par la direction en février, et demande un "retour à la table des négociations". "Malgré le plan média de la Direction, sur les fameux '100 euros' par mois d'augmentation de salaire à la RATP, les agents n'en verront la couleur, en réalité, qu'après Noël", fustige le syndicat dans un communiqué. "Cet argent, les agents RATP en ont besoin maintenant !", ajoute-t-il.

Une hausse moyenne de 4,2%

La CGT avait déposé un préavis de grève allant de février à septembre et couvrant donc la période des Jeux olympiques et paralympiques. L'augmentation proposée par la RATP dans le cadre des négociations annuelles obligatoires (NAO) pour 2024 représente une hausse moyenne de 4,2% pour tous les salariés du périmètre historique de la RATP en Ile-de-France, soit 1.300 euros sur une année de salaire, selon le groupe public.

Cette mesure équivalente à 15 points d'indice se décline en deux temps avec une première augmentation au 1er juin suivie d'une autre le 1er décembre. La CGT revendiquait de son côté une augmentation salariale de 50 points d'indice "pour tous" et une indexation des salaires sur l'inflation, ainsi que des négociations pour passer à 32 heures de travail hebdomadaire.

Parallèlement, les syndicats Unsa et FO ont suspendu mi-mars leur participation aux négociations concernant les JO et d'autres sujets comme la prise en compte des malaises voyageurs ou la pénibilité au travail, accentuant un peu plus la pression sur la direction à l'approche de la compétition.