Cette mesure ne devrait pas être battue vendredi, les températures ayant amorcé leur baisse au 9e jour de la vague de chaleur exceptionnelle qui frappe la France et particulièrement une grosse moitié sud du pays, avec des températures comparables à la canicule historique de 2003.
Les températures caniculaires ont amorcé une nette baisse vendredi pour laisser place à une vague orageuse dans l'est et le sud de la France, le Grand Ouest restant épargné. Les températures "seront encore chaudes près de la Méditerranée, dans la vallée du Rhône et jusqu'aux Alpes, avec des valeurs comprises entre 34 et 38 à 39 °C", rappelle Météo-France dans son bulletin de 16h00.
Une baisse des températures samedi
Le niveau maximum d'alerte canicule avait, comme annoncé, été levé vendredi à 06H00 pour les 17 départements encore en vigilance rouge et désormais rétrogradés en vigilance orange. "Seuls les départements d'un grand quart sud-est resteront en orange jusqu'à 22h ce soir", annonce Météo-France. "La baisse des températures se généralise samedi, marquant la fin de cet épisode caniculaire très intense", et plus aucun département ne sera en vigilance canicule.
La fin de cette épisode coïncide, comme souvent, avec une dégradation, en l'occurrence "fortement orageuse du Massif Central aux Alpes et au Grand-est". "Une nouvelle vague orageuse va s'organiser dans l'après-midi de l'Auvergne à la vallée du Rhône, la région lyonnaise, la Bourgogne et le nord-est du pays", détaille Météo-France à 16h00.
Des rafales de vent attendus vendredi soir
"Sous les orages les plus virulents, on attend (...) des pluies intenses (jusqu'à 50 à 60 mm en peu de temps), des rafales de vent pouvant atteindre 90 à 100 km/h localement, des chutes de grêle, de taille parfois modérée" et "une activité électrique marquée".
Un violent épisode de grêle très localisé a fait deux blessés et d'importants dégâts jeudi dans le village d'Arc-en-Barrois (Haute-Marne). "Cette vague orageuse s'atténuera progressivement en cours de nuit de vendredi à samedi", conclut Météo-France, qui prévient toutefois que la situation est très évolutive.