Ce jeudi signe une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Pourtant, les travailleurs opposés à la réforme du gouvernement ont déjà la tête au 7 mars, date qui doit marquer la mise à l'arrêt du pays, selon leurs vœux. Pour les syndicats, ce 16 février constituerait presque une étape intermédiaire. Transports, énergie, la mobilisation du jour s'annonce partout moins forte.
Fédérer pour le 7 mars
À la RATP, après les deux dernières journées de mobilisation, durant lesquelles l'impact avait été très fort, le trafic du métro parisien sera ce jeudi quasi normal. Mais les syndicats de l'entreprise ont déjà annoncé qu'ils appelaient à une grève reconductible à partir du 7 mars. La perspective de cette prochaine grève générale est la raison principale de cette plus faible mobilisation générale du 16 février.
Les syndicats souhaitent continuer à mettre la pression, mais sans épuiser les troupes et sans négliger l'impact financier des jours de grève sur le salaire à la fin du mois. Dans le secteur de l'énergie, des baisses de production sont annoncées pour ce jeudi mais sans réelles conséquences. L'objectif est de fédérer un maximum de métiers pour la date du 7 mars. La CGT vient d'appeler les éboueurs à également se mettre en grève reconductible.