La rentrée approche à grands pas et avec l'inflation, cela pourrait avoir un coût pour les parents. Outre les fournitures scolaires, la cantine scolaire pourrait augmenter cette année avec la hausse générale des prix et les menus coûteront mécaniquement plus cher. Comment conserver la qualité des repas sans augmenter les tarifs ? Qui paiera l'addition pour épargner le budget des familles ? Plusieurs communes ont décidé d'absorber le surcoût. Un geste utile pour les parents mais qui va peser lourd sur les finances municipales.
La moitié des communes de France obligées d'augmenter les tarifs
À Saint-Dié-des-Vosges, par exemple, pas d'augmentation des tarifs. C'est la mairie qui va prendre à sa charge les surcoûts. Le maire, Bruno Toussaint, reconnaît qu'il faudra faire des économies ailleurs. "Une de nos pistes principales, ce sera un effort au niveau de la ville, sur le chauffage, en le baissant d'un degré ou en gagnant quelques jours de chauffage, de manière à économiser davantage pour que les enfants puissent avoir un bon repas chaud par jour à un prix tout à fait correct."
Un effort nécessaire pour certaines familles qui n'ont pas de gros moyens. "J'ai également eu depuis cette annonce un parent au téléphone qui m'a clairement annoncé que si la Ville ne faisait pas les efforts, il ne serait plus en mesure de mettre ses enfants à la cantine", souligne l'élu.
Du côté d'Avignon, la mairie va même encore plus loin. Les tarifs de cantine vont baisser en cette rentrée pour aider les parents à regagner un peu de pouvoir d'achat. Un cas à part. Selon l'Association des maires de France, la moitié des communes vont devoir répercuter cette hausse du prix des repas scolaires sur les familles.