L'intersyndicale à la RATP a appelé samedi à la première grève reconductible du mouvement contre la réforme des retraites à la Régie, à partir du 7 mars, pour obtenir l'abandon du projet. "Si le gouvernement n'entend toujours pas la détermination des travailleurs, de la jeunesse et de tous ceux qui soutiennent ce mouvement unitaire pour exprimer leur colère face à cette nouvelle injustice, il devra assumer le blocage de l'économie dans notre pays", a prévenu l'intersyndicale (CGT, FO, UNSA, CFE-CGC) de la Régie autonome des transports parisiens dans un communiqué.
"Gagner le retrait de ce projet de loi"
Celle-ci a dit rester "convaincue de la nocivité pour les travailleuses et les travailleurs du projet de loi en cours sur l'avenir de nos retraites". "Malgré le rejet d'une très large majorité de la population, le gouvernement reste bloqué sur sa réforme brutale, injuste et injustifiée", a-t-elle dénoncé. "Au regard du mépris affiché par ce gouvernement, l'intersyndicale RATP prend ses responsabilités", appelant à se mobiliser non seulement ce samedi, mais aussi le jeudi 16 février, prochaine échéance du mouvement, selon la même source.
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Et "d'autre part, elle appelle à une grève reconductible à partir du 7 mars 2023 afin de peser encore plus fort et gagner le retrait de ce projet de loi". Au niveau national, la CGT est favorable à des grèves reconductibles mais la proposition ne fait pas consensus chez les autres syndicats. Selon la CGT, quelque 500.000 personnes manifestaient samedi à Paris pour la quatrième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, alors que le chiffre des autorités n'était pas immédiatement disponible.