Pour cette septième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, jusqu'à 1 million de personnes sont attendues dans toute la France, dont 100.000 à Paris, où le cortège s'élancera à 14 heures de la place de la République. Aux alentours de 12h30, l'intersyndicale a pris la parole, notamment pour faire en sorte que le mouvement ne retombe pas.
"Est-ce qu'on est là que pour travailler et mourir au travail ?"
Sur la place de la République, on sent toujours bien de la détermination de l'intersyndicale. "Il y a une motivation profonde, nous on y croit parce que c'est aussi la société dans laquelle on veut vivre aussi. Est-ce qu'on est là que pour travailler et mourir au travail ? On a une colère froide qui durera au-delà même de ce vote sur cette réforme-là", explique Alain, syndicaliste à l'UNSA, qui a participé à l'ensemble des journées de mobilisation contre la réforme des retraites.
De la colère et une volonté de ne rien lâcher, c'est aussi ce qui anime Véronique, qui affirme qu'elle ira jusqu'au bout. "On va continuer parce que c'est trop dur. Si on lâche à un moment donné, on leur laisse complètement la main. J'arrive à quatre ans d'une retraite, mais je pense aux femmes qui sont un peu plus jeunes : rien qui est fait pour les femmes et c'est vraiment injuste de leur demander de faire 4 ou 5 ans de plus", regrette-t-elle.
Des syndicalistes déterminés, même s'ils ont bien conscience qu'une certaine lassitude peut gagner les rangs des manifestants. Toute la question est désormais de savoir combien de temps la pression de la rue va se maintenir.