Richard Malka s'échappe de son métier d'avocat le temps d'un deuxième roman, Le voleur d'amour. Invité de l'émission Ça fait du bien à cette occasion, il raconte ce que représente pour lui son métier d'avocat. Une profession pas comme les autres, qui selon lui influe sur le quotidien 24h/24, et que l'on retrouve en filigrane dans son livre. Richard Malka explique ainsi avoir arrêté de plaider au pénal. "Il arrive que vos clients partent en prison et c'est d'une dureté absolue", rappelle-t-il. "C'était trop dur pour moi, j'ai arrêté."
"J'aime l'humanité chez les monstres, c'est aussi la trame de mon livre", explique-t-il, avant de donner sa définition du métier. "J'aime les monstres qui se savent humains et qui aspirent à l'humanité, mais qui savent qu'ils n'y accéderont jamais. J'ai envie de les défendre et c'est ça d'être un avocat. Et c'est très, très incompris."
"C'est insupportable pour les autres"
Selon lui, ce métier incompris fait partie des professions dont on ne peut pas se défaire en quittant son lieu de travail. "Être avocat, c'est une configuration mentale", estime Richard Malka. "C'est un métier qui définit la manière dont vous appréhendez la vie et qui vous êtes dans la vie."
Richard Malka reconnaît que la très grande place que prend son métier est "insupportable pour les autres". Et notamment pour sa femme. "Parfois, quand vous êtes avocat et que vous vous engueulez avec votre compagne, vous ne pouvez pas vous empêcher de plaider", sourit-il.