La star du volley tricolore Earvin Ngapeth a été relaxée par la cour d'appel de Montpellier d'une condamnation prononcée en première instance à trois mois de prison avec sursis pour une rixe survenue en boîte de nuit en 2013, a annoncé vendredi son avocat. Les faits remontent au 12 août 2013, alors que le joueur âgé aujourd'hui de 26 ans se trouvait en stage de préparation à Montpellier avec l'équipe de France avant les championnats d'Europe. Une bagarre avait éclaté dans une discothèque entre deux groupes et une personne avait été blessée.
Il a "toujours contesté" les faits. Deux amis de NGapeth étaient également mis en cause dans cette affaire de "violences aggravées par trois circonstances suivies d'une interruption temporaire de travail (ITT) n'excédant pas huit jours". Dans une décision datée du 22 mai 2017, la cour d'appel de Montpellier a relaxé Earvin Ngapeth de l'intégralité des faits pour lesquels il était poursuivi, et qu'il avait toujours contestés, selon son avocat.
Déjà condamné en 2016 à de la prison avec sursis. "C'est une grande satisfaction et forcément un vrai soulagement pour mon client. Il est appréciable que mon client n'ait pu être jugé que sur la réalité du dossier et seulement sur le dossier. La cour d'appel de Montpellier a fait preuve de clairvoyance", a réagi l'avocat d'Earvin Ngapeth, Hugues Bouget. Surnommé à l'occasion le "Nicolas Anelka du volley" pour sa vie extra-sportive mouvementée, ce joueur d'exception a par ailleurs été condamné en avril 2016 à trois mois de prison avec sursis pour avoir frappé un contrôleur de la SNCF en 2015. Il a fait appel de cette condamnation.