Se dirige-t-on vers la conclusion de l'affaire Polanski ? Selon le site américain TMZ, l'avocat du réalisateur - accusé par la justice américaine d'avoir violé une jeune fille de 13 ans en 1977 après lui avoir fait consommer de la drogue et de l'alcool - a demandé à un juge de la Cour supérieure du comté de Los Angeles de dévoiler la transcription d'un accord secret qui aurait été passé à l'époque entre Roman Polanski et le juge Laurence Rittenband, à l'origine de son inculpation.
Un accord passé avec Polanski rompu par le juge. Le juge aurait convenu que le réalisateur, alors au faîte de sa gloire, ne passerait que 48 jours derrières les barreaux. Au bout de 42 jours passés dans la prison de Chino, en Californie, Roman Polanski avait été libéré. C'est là que le juge Laurence Rittenband aurait décidé de rompre l'accord et demandé une peine de 50 ans de prison. Roman Polanski avait alors pris la fuite vers l'Europe. Pendant près de 40 ans, la justice américaine a demandé l'extradition de Polanski qui vit entre la France, la Suisse et la Pologne, pays qui refusent de le livrer aux États-Unis ou à Interpol qui le considère comme un fugitif. Selon les informations de TMZ, l'avocat du réalisateur de 83 ans souhaite que Roman Polanski ne soit plus considéré comme un fugitif.
Roman Polanski Wants Back in U.S. to Settle Child Rape Case https://t.co/tU6ud8caDu
— TMZ (@TMZ) 16 février 2017