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Saisonniers dans les parcs d’attractions : comment Europa-Park séduit les travailleurs frontaliers

Mélina Facchin - Mis à jour le . 2 min

De nombreux de parcs d’attraction peinent en ce moment à recruter des saisonniers. En Allemagne, tout près de la frontière avec la France, Europa-Park rencontre moins de difficultés que ses concurrents. Beaucoup d’employés sont d’ailleurs Alsaciens, attirés par un meilleur salaire et des horaires plus flexibles.

Que ce soit pour travailler dans l’hôtellerie, la restauration, l’accueil des visiteurs : les parcs d’attraction peinent à ce moment à recruter des saisonniers pour l’été. Europa-Park, situé en Allemagne, tout près de la France, à 60 kilomètres de Strasbourg, rencontre moins de difficultés que ses concurrents.

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Ce parc qui, hors période de Covid, attire chaque année près de 6 millions de visiteurs, propose des contrats attractifs, avec des horaires plus flexibles. De quoi séduire notamment de nombreux Alsaciens. 

Des salaires de bases plus élevés qu’en France

A l’entrée du Blue-Fire, l’un des grands-huit les plus impressionnants et emblématiques d’Europe-Park, Célia s’assure que les visiteurs sont bien installés, parés au décollage. Cette Alsacienne travaille ici chaque saison depuis 7 ans. "Ce que j’aime ici, c’est la diversité, parler plusieurs langues, rencontrer des gens d’horizons différents", explique la jeune femme de 31 ans. "Et puis le salaire est très intéressant : on touche dans les 1700-1800 euros nets par mois. Je pense qu’en France, on gagnerait bien moins dans un autre parc d’attractions. Moi je ne me verrai vraiment plus ailleurs", sourit Célia qui après plusieurs saisons vient finalement d’être embauchée en CDI.

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A Europa-Park, les employés sont payés au minimum 11,60€/h, soit presque 1€ de plus que le SMIC français .

Des contrats à temps plein de 42 heures par semaine pour "gagner plus"

Au-delà des salaires, Marie-Claire, vendeuse dans une boutique de souvenirs, apprécie également les horaires plus flexibles qu’en France. De ce côté du Rhin, un temps plein correspond à 42 heures par semaine. "C’est très intéressant pour nous, les frontaliers", reconnaît cette Alsacienne de 59 ans. Travailler plus pour gagner plus !" s’exclame-t-elle en riant. Les quelque 5000 employés du parc -dont un quart sont des Alsaciens !- peuvent à l’inverse, s’ils le souhaitent, travailler moins et obtenir par exemple des contrats à mi-temps.

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Ils profitent également d’entrées gratuites au parc pour eux et leurs familles, de réductions dans les hôtels ou les boutique, ou encore de formations en allemand si nécessaire.

 

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Europa-Park toujours à la recherche d’employés français

Pour Christina Jablonski, chargée de recrutement à Europa-Park, embaucher des Français, c’est gagnant-gagnant. "Nous avons beaucoup de visiteurs français donc c’est très bien d’avoir du personnel qui vient de France", explique-t-elle. "A Europa-Park, il n’y a pas de frontières ! En même temps, nous sommes si proches géographique, que la France est présente partout ici", conclut-elle dans un sourire.

Résultat : contrairement à d’autres parcs d’attraction, Europa-Park a déjà trouvé la plupart de ses saisonniers cette année. Une centaine de postes restent tout de même à pourvoir, pour tous types de postes. A noter qu’en Allemagne, les étudiants peuvent bénéficier de contrats spéciaux sur lesquels ils paient bien moins de charges sociales qu’en France : leur salaire net se rapproche donc beaucoup plus du brut.