Publicité
Publicité

Salaires : un quart des salariés en grève chez EDF, mouvement suivi dans le gaz

Europe 1 avec AFP / Crédit photo : Andrea Savorani Neri / NurPhoto / NurPhoto via AFP - Mis à jour le . 2 min
© Andrea Savorani Neri / NurPhoto / NurPhoto via AFP

La grève dans le secteur de l'énergie, organisée pour protester contre les salaires, a mobilisé jeudi environ un quart des salariés d'EDF, soit 24,2% des effectifs totaux de l'entreprise, selon la direction, et 28,2% des effectifs présents, d'après l'intersyndicale, qui a signalé un fort suivi du mouvement dans le secteur du gaz. 

La grève dans le secteur de l'énergie pour les salaires a mobilisé jeudi environ un quart des salariés d'EDF , 24,2% des effectifs totaux de l'entreprise, selon la direction, et 28,2% des effectifs présents, selon l'intersyndicale, qui a fait état de mouvements très suivis dans le gaz. Pour la journée, 27,32% des effectifs présents du distributeur de gaz GRDF se sont mis en grève, selon des sources concordantes, une proportion qui grimpe à 48,5% chez le gestionnaire du réseau de transport GRTGaz, voire plus de 50% chez Elengy (terminaux méthaniers), selon l'intersyndicale.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Les directions de ces deux entreprises, sollicitées par l'AFP, n'étaient pas en mesure de commenter ces chiffres dans l'immédiat.

Grève au sein d'Engie : un quart des effectifs en grève, selon la direction

Au sein d'Engie, un quart des effectifs totaux relevant du statut électricien et gazier ont fait grève, selon la direction. Côté électricité, le distributeur Enedis a compté près de 35% de grévistes, selon l'intersyndicale (31,6% selon la direction). "On a eu quelques reprises en main de l'outil de travail dans certains sites, dans l'hydraulique notamment", a réagi auprès de l'AFP, Mathieu Pineau, secrétaire fédéral de la fédération CGT de l'énergie, pour qui le mouvement a été "plutôt bien suivi".

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Il a également fait état de "quelques baisses de production dans le nucléaire ": les centrales de Paluel (Seine-Maritime) et de Saint-Alban (Isère) ont fait l'objet de baisses de charge, selon EDF. Une intersyndicale (CGT/CFE-CGC/CFDT/FO) avait appelé à faire grève jeudi, réclamant 2,3% d'augmentations individuelles, en complément des 0,8% d'augmentation accordés au niveau de la branche.

Dans le secteur des industries électriques et gazières, les augmentations générales sont décidées au niveau de la branche et s'appliquent dans l'ensemble des entreprises, qui négocient ensuite une enveloppe d'augmentations individuelles, l'addition des deux donnant l'augmentation globale des salariés. Compte tenu de la journée de mobilisation, "on voit doucement arriver les propositions de pourcentage d'augmentation des employeurs, toutes en deçà de ce que nous attendons", a indiqué Mathieu Pineau.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Négociations sur les salaires : les syndicats attendent des améliorations

Lors d'une réunion programmée avec le patronat sur d'autres sujets, les syndicats de branche ont saisi l'occasion pour déplorer le "mépris" des employeurs sur la question des salaires, avant de quitter les lieux. Les intersyndicales des différentes entreprises doivent se réunir vendredi matin pour décider de la suite à donner au mouvement.

"Il est tout à fait possible que des entreprises comme GRTGaz ou Elengy reconduisent le mouvement", a estimé Laurent Koessler, chargé du dialogue social à la CFE-Energies, deuxième organisation du secteur, qui compte un peu moins de 140.000 salariés. "Les négociations ne sont pas terminées et nous demandons toujours aux employeurs d'améliorer les taux d'augmentations individuelles", a-t-il ajouté.

La suite après cette publicité

Alors que des améliorations de l'ordre de 0,15% ont été formulées selon lui à la veille du mouvement, il espère "de nouvelles propositions à la hausse" lors des séances de négociations conclusives prévues la semaine prochaine.

Cet article vous a plu ? Vous aimerez aussi...
Recevoir la newsletter Société
Plus d'articles à découvrir