Ce texte, qui concerne des communes dispersées dans 59 départements, ouvre la voie à la prise en charge des dégâts occasionnés sur les constructions, en majorité des maisons, par le phénomène de retrait-gonflement des argiles (RGA), aggravé par la sécheresse. En France, le RGA concerne environ une maison sur deux, soit plus de 10 millions d'habitations qui sont menacées de fissures en cas de sécheresse trop importante.
"La sécheresse va coûter de plus en plus cher"
Selon la fédération des assureurs, France Assureurs, le coût de la sécheresse sur les maisons individuelles a avoisiné les 2,5 milliards d'euros en 2022, un record depuis la création du régime "Catastrophes naturelles" en 1982.
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Alors que certaines voix ont critiqué les difficultés à se faire indemniser, notamment pour ceux dont la commune n'a pas fait l'objet d'un arrêté de catastrophe naturelle, le gouvernement a décidé au début de l'année d'assouplir les conditions de reconnaissance.
"La sécheresse va coûter de plus en plus cher dans les années à venir", à part le passé, averti France Assureurs, pour qui "d'ici 2050, le coût des indemnisations liées à la sécheresse pourrait tripler par rapport aux trente dernières années".