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Geoffrey Branger // Crédit photo : Estelle Ruiz / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Si les JO ont été un succès sportif, cela a également été le cas d'un point de vue sécuritaire. 35.000 personnes ont été mobilisées durant la quinzaine et jusqu'à 45.000 durant la cérémonie d'ouverture. Pas d'incidents majeurs et à la vue du succès, beaucoup demandent que certaines améliorations demeurent après les JO. 

Les Jeux olympiques de Paris se sont achevés dimanche soir et ont été un succès d'un point de vue sécuritaire. Aucun incident majeur n'a été recensé durant les épreuves pour lesquelles 35.000 forces de l'ordre étaient mobilisés durant la quinzaine. Ce succès pousse certains à demander de conserver certaines améliorations sécuritaires mises en places durant les JO. À commencer par le président de la République lui-même.

Emmanuel Macron était avec les professionnels mobilisés pendant les Jeux olympiques de Paris : "Ce qui a été fait, c'est une prouesse inédite en matière de sécurité. C'est une démonstration de force. Nous avons appris de ces Jeux et nous n'oublierons pas". 

"Il faut que cette période serve de référentiel pour l'avenir"

Tout d'abord, les états-majors veulent faire durer les bons rapports qu'entretiennent les forces de l'ordre et la population depuis 15 jours. Et puis, les actes de délinquance ont fortement diminué avec la présence en nombre des autorités, mais aussi grâce à un fonctionnement administratif simplifié. Concrètement, depuis juillet, le préfet de police, Laurent Nuñez, pilote tous les effectifs de l'Île-de-France. 

Résultat, un meilleur partage des informations entre services et une vision globale permettant, par exemple, de mieux répondre aux besoins. Pour Jean-Christophe Couvy, secrétaire national UN1TE, il faut absolument prolonger cet effort : "Il faut que cette période-là serve de référentiel pour l'avenir. On a le mode opératoire d'une vie beaucoup plus allégée, tranquille. Donc, on sait ce qu'il faut faire. Ça va peut-être passer par du recrutement. Quand on est présent sur le terrain, on fait reculer la délinquance". 

Enfin, les tribunaux ont également profité de cette cohésion. Les audiences ont été plus nombreuses et plus rapides, comme les procédures d'exécution des peines, habituellement, un des points faibles de la justice pénale française.