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Seine-Saint-Denis : les distributeurs de seringues à destination des toxicomanes remis en service

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
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"L'ARS décide de réinstaller les distributeurs automatiques sans délais pour répondre aux enjeux de santé publique immédiats", a annoncé l'établissement public dans un communiqué. Image d'illustration. © SHAH MARAI / AFP

Ces installations avaient été fermées sur décision de la préfecture à cause de la présence de seringues usagées dans l'espace public.

L'Agence régionale de Santé (ARS) a décidé mardi de remettre en service en Seine-Saint-Denis deux distributeurs de seringues stériles à destination des toxicomanes. Leur fermeture début septembre avait suscité la colère d'associations.

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Pour compléter une prise en charge "incomplète". "Les constats faits sur le terrain montrent que la montée en charge des mesures substitutives expérimentées est à la fois incomplète et tardive, et donc insuffisamment efficace", "en conséquence, l'ARS décide de réinstaller les distributeurs automatiques sans délais pour répondre aux enjeux de santé publique immédiats", a annoncé l'établissement public dans un communiqué.

"Consciente des risques sanitaires et de sécurité publique à proximité immédiate de ces distributeurs", l'ARS a indiqué dans son communiqué "continuer en lien avec les acteurs locaux (préfecture, ville de Sevran, hôpital, association Aurore), à travailler au renforcement efficace de l'accompagnement humain sur le terrain".

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Une fermeture à cause des seringues usagées dans l'espace public. La semaine dernière, un collectif d'associations (Médecins du monde, Act Up-Paris, AIDES...) s'était ému de l'arrêt de ces distributeurs installés depuis une dizaine d'années à proximité de l'hôpital Robert Ballanger, à Aulnay-sous-Bois. Cette fermeture, temporaire, avait été actée à la demande de la préfecture en raison de la présence massive de seringues usagées dans l'espace public, notamment sur la commune voisine de Sevran.

Pour les associations, davantage d'expositions au VIH. Selon les associations, l'arrêt des distributeurs exposait "les personnes usagères de drogues à plus de risques de contaminations infectieuses notamment par le VIH et l'hépatite C". Elles soulignaient que "la Seine-Saint-Denis est le département où le matériel de prévention demeure le moins accessible et où les taux de VIH et d'hépatite C sont les plus importants, avec la ville de Marseille".

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